Bonjour Charles,

Je trouve votre édito particulièrement pédagogique et je vous en remercie. En revanche, vous soulevez une question, ou plutôt un avertissement sur l’obligataire. Vous suivant depuis presque deux ans, je pense bien comprendre le risque d’effondrement obligataire mais je pose des questions concernant la diversification, je m’explique :

Je pars de l’exemple du portefeuille permanent d’Harry Brownes dont le principe est assez simple (mais hors immobilier) :
1/ 25 % en actions pour profiter des cycles de prospérité ;
2/ 25 % en cash pour passer les périodes de crise ;
3/ 25 % en or pour les périodes d’inflation ;
4/ 25 % en obligations (très longues) pour les périodes de déflation.

Si on considère que l’on bannit l’obligataire, voire le cash (les livrets sont aussi liés aux emprunts d’État), il ne reste que les actions, qui sont en bulle, et l’or. Cela laisse peu de place à une diversification d’actifs.

Peut-on tout de même imaginer qu’avoir de l’obligataire allemand de très long terme et en guise de cash de l’obligataire allemand de très court terme serait un très mauvais choix ? A priori la France sera en faillite avant l’Allemagne, ce qui laisse augurer que l’obligataire allemand sera (au moins pour un court laps de temps) un placement dit « refuge ».

Aujourd’hui, le gros problème c’est quand même que le risque d’effondrement touche beaucoup d’actifs. Les SCPI pourraient être une forme d’alternative à l’obligataire de long terme (actif tangible , sans endettement) mais repose sur (à mon sens) un système économique dépassé (commerces et surtout bureaux). J’en ai un peu mais j’hésite vraiment à en prendre plus (100 % en cash pas de crédits immo là-dessus).

Plus je réfléchis et plus je me demande si le remboursement partiel de mon prêt immo « résidence principale » n’est pas le moins mauvais choix actuellement. Au moins, on ne m’aura rien « chypré » de ce que j’aurais remboursé et ma VéraCarte me permettra d’avoir du cash hors système (avec une ou deux piécettes !!! à coté !).

Restant à l’écoute,

Ludovic