« Les défaillances dans le commerce de détail atteignent un niveau record en 2013 ; les commerces alimentaires sont particulièrement touchés. De même que la restauration traditionnelle, qui souffre plus que la restauration rapide, selon l’enquête annuelle d’Altares.

2013 restera dans les annales comme une année noire pour les acteurs du commerce. « Dans plusieurs activités, le nombre de défaillances d’entreprises dépasse celui constatée en 2009 », indique Altares dans son bilan annuel sur les défaillances et sauvegardes d’entreprise. « L’atonie de la consommation des ménages pèse dans de nombreux secteurs, en particulier ceux orientés B to C », commente le spécialiste de l’information d’entreprises.

Ainsi 8 523 commerces de détail ont déposé le bilan en 2013, ce qui représente une augmentation de +4,5 % par rapport à 2012. En 2009, rappelle Altares, ce secteur avait atteint 8 200 défaillances, volume jamais dépassé depuis. 694 magasins multi-rayons (+9 %) ont déposé le bilan en 2013, c’est 25 % de plus qu’en 2009 ; 200 ont défailli sur le seul dernier trimestre (+18 %). Parmi ces magasins, le commerce d’alimentation générale concentre l’essentiel (509). »

Alors notre cher Président, tout occupé à la gestion de ses concubines et des scènes de ménage, peut me rebattre les oreilles de son inversion de la courbe du chômage, cela est une grande illusion, tant le taux de chômage est fondamentalement lié à la dynamique du secteur marchand au sens large et notamment dans un pays où 75 % du PIB est réalisé à partir de la consommation, du secteur du commerce.

Le chômage a certes ralenti notamment en raison de l’injection massive d’emplois aidés pour compenser les pertes, mais tous les indicateurs sont au rouge.

Enfin, dernier phénomène, il est évident que la concurrence du commerce en ligne est bien réelle et impacte défavorablement le commerce de proximité rarement aussi compétitif.

Charles SANNAT

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