Je vous laisse lire cet article de l’AFP où l’on apprend que le Premier ministre britannique David Cameron et le président américain Barack Obama se sont rencontrés à la Maison Blanche au sujet notamment de l’accord de libre-échange entre les USA et l’Europe.
Pour le Premier ministre anglais, fidèle toutou (pardon allié) des USA, « tout doit être mis sur la table des négociations sur l’accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne » et particulièrement tous les sujets que la France veut exclure des discussions, comme l’exception culturelle.
On va également devoir parler du bœuf aux hormones, de la viande irradiée, des OGM, de Monsanto, sans oublier les gaz de schistes et autres choses vachement sympathiques, sans oublier le principe de précaution qu’il va bien falloir retirer de notre Constitution.
Mais grâce à cet accord, nous allons gagner plein d’argent, il nous protégera et nous aidera à lutter contre le chômage. Nous avons déjà droit aux mêmes arguments que ceux utilisés pour nous vendre la monnaie unique, l’euro, qui est le succès que tout le monde voit.
Entre une Allemagne profondément atlantiste et une Angleterre clairement vendue à l’Oncle Sam, sans volonté politique forte c’est la disparition de la France en tant que telle à brève échéance qui se profile si cet accord devait voir le jour.
Cet accord menace intégralement notre « French way of life », nos AOC, nos terroirs, notre environnement.
Mais le pouvoir actuel semble un fervent partisan de cette avancée historique, de même que l’UMP. Alors les socialistes négocieront deux ou trois choses pour la forme, et dans 10 ans nous serons tous… américains, enfin de seconde zone car le but des USA est de gagner de l’argent, pas d’en perdre.
Cette situation est écœurante et tellement prévisible. Je suppose que, sur un tel sujet, le gouvernement refusera le référendum, des fois que le peuple ait la mauvaise idée de refuser cette idée géniale.
Charles SANNAT
Lire la dépêche AFP complète ici