Il n’existe pas d’entente russo-grècque sur le versement de 3 à 5 milliards d’euros de prépaiements à la Grèce pour le transit de gaz vers les pays européens par le futur gazoduc Turkish Stream, a annoncé samedi soir le porte-parole du président russe Dmitri Peskov.
« Il n’y a pas eu une telle entente. Le président russe Vladimir Poutine a lui-même déclaré lors de sa grande conférence de presse que personne n’a demandé d’aide. Les entretiens au sommet ont effectivement porté sur la coopération énergétique. Les deux pays se sont mis d’accord d’étudier au niveau d’experts les questions relatives à la coopération énergétique. La Russie n’a pas promis d’accorder une aide financière, parce qu’il n’y a pas eu de demandes à ce sujet », a indiqué M.Peskov à la radio russe Business FM.
Le magazine allemand Spiegel a annoncé samedi, se référant à un haut responsable du parti de la gauche SYRIZA, au pouvoir en Grèce, qu’Athènes et Moscou signeraient le 21 avril un accord bilatéral permettant à la Grèce de recevoir près de 5 milliards d’euros à titre de prépaiement pour la construction du gazoduc Turkish Stream. Suite à la décision russe d’abandonner le projet de gazoduc South Stream en raison de la position « non constructive » de l’UE, Moscou a annoncé son intention de construire un deuxième gazoduc russo-turc sous la mer Noire, qui sera baptisé Turkish Stream, et de mettre en place un hub gazier à la frontière turco-grecque pour les consommateurs européens.
Le PDG du géant gazier russe Gazprom Alexeï Miller a ensuite informé le vice-président de la Commission européenne chargé de l’Énergie Maros Sefcovic que le gaz russe destiné à l’Europe passerait par la Turquie au lieu de l’Ukraine.
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