« Un cri d’alarme ! Alors que le marathon budgétaire débute le 2 juillet avec l’examen au Parlement de l’évolution des dépenses pour 2014 et que les lettres plafond sont envoyées ce matin aux ministres, les députés UMP et centristes (UDI) de la commission des finances de l’Assemblée, emmenés par son président Gilles Carrez, ont fait un état des lieux précis de l’état des finances publiques. Leur verdict présenté aujourd’hui – que Le Figaro s’est procuré – est accablant : le déficit de l’État, qui devait être de 61,5 milliards d’euros en 2013 d’après la loi de finances votée en décembre 2012, devrait dépasser les 80 milliards en fin d’année. L’impasse budgétaire frôlerait donc les 20 milliards ! On est loin du diagnostic porté par le gouvernement. Dans le cadre du programme de stabilité envoyé fin avril à Bruxelles, l’exécutif a certes revu à la hausse le déficit budgétaire, mais à 68 milliards «seulement».»
C’est un extrait du Figaro. Hausse des zimpôts = Baisse de l’activité économique = Baisse des rentrées fiscales = Nouvelles augmentations d’impôts = Baisse de l’activité économique etc., etc., à l’arrivée : France = Grèce !
Voilà nos sauce-ialistes qui découvrent malgré eux le principe des rendements décroissants et que la Grèce finalement n’est ni plus, ni moins douée que la France.
Au lieu d’un déficit de 3 %, qui était l’objectif intangible et la promesse de début d’année de notre gouverne-ment, ce dernier a été transformé par plusieurs circonvolutions sémantico-médiatiques en « l’important c’est la trajectoire », ce qui a permis de négocier un petit 3,7 % et un report de 2 ans avec le grand méchant Commissaire Politique Barroso. En juin 2013 (une année comptant 12 mois nous n’en sommes qu’à la moitié, ce qui me fait dire que cette année va être très longue pour notre sinistre du Budget et pour celui de l’Économie), nous voilà arrivés à un bon 4 % et quelques de déficit budgétaire. À mon avis, nos grands zamis les Zallemands vont être super contents de la performance de leur voisin français. Du coup, sans trop de risque, on peut prévoir une bonne engueulade mâtinée d’un beau psychodrame pour le 23 septembre, puisque Angela Merkel sera réélue le 22 septembre. Si ce n’est pas le lendemain, ce sera quelques jours ou quelques semaines après.
Charles SANNAT
Lire l’article entier du Figaro à ce sujet