En Allemagne, c’est presque le plein emploi. Attention, ces chiffres excellents cachent quelques misères comme les fameux job à un euro de l’heure et une paupérisation de plus en plus massive. Cela cache également la désindustrialisation du reste de l’Europe qui lorsqu’elle perd des capacités de production les voit se transférer progressivement vers l’Allemagne… En clair, quand on perd du travail ici, on en crée en Allemagne car pour le moment nous avons encore des besoins… Sauf que ces besoins sont désormais comblés par l’industrie allemande… En attendant qu’elle soit rattrapée par l’industrie chinoise et la robotique.

Charles SANNAT

BERLIN, 5 janvier (Xinhua) – Le nombre d’emplois en Allemagne a atteint un record pour la huitième année consécutive en 2014, a annoncé lundi le bureau allemand des statistiques Destatis.

Le chiffre a augmenté de 0,9 % annuellement pour atteindre une moyenne de 42,6 millions de personnes, selon Detatis, qui a attribué cette hausse, plus élevée que celle de 2013, à l' »immigration nette des travailleurs étrangers et une tendance généralement élevée en faveur de la participation de la force de travail ». Le nombre de chômeurs en Allemagne a baissé de 77 000 annuellement pour passer légèrement en-dessous des 2,1 millions en 2014, tirant le taux de chômeurs en-dessous des 4,7 % par rapport à 4,9 % en 2013, a ajouté Destatis.

« L’Allemagne est toujours touchée dans une moindre mesure par le chômage que tous les autres États membres de l’UE », a indiqué l’agence, ajoutant que l’emploi a augmenté dans pratiquement tous les secteurs économiques l’année dernière.

Le marché du travail stable a agi comme un des principaux facteurs soutenant la demande domestique forte en Allemagne, qui a permis à la plus grande économie européenne d’éviter une récession au troisième trimestre de l’année dernière, quand ses exportations et ses investissements ont été touchés par les tensions géopolitiques et une croissance économique faible dans la zone euro.

Le gouvernement allemand prévoit que le Produit Intérieur Brut (PIB) augmentera de 1,3 % en 2015, la consommation privée devant jouer le rôle de principal vecteur.

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