C’est le titre de cet article du Parisien qui a encore plus qu’égratigné la gestion budgétaire de notre pays en disant que « la Commission européenne a établi un calendrier selon lequel la France et l’Italie devront présenter des mesures supplémentaires. C’est justifié car les deux pays se trouvent effectivement dans un processus de réformes.
Mais la Commission a aussi dit de façon claire que ce qui est jusqu’à présent sur la table n’est pas encore suffisant. Ce avec quoi je suis d’accord ».
Merci Angela, sauf que la France et l’Italie ne sont pas l’Allemagne et qu’il n’y a aucune raison pour que l’Allemagne revienne sur ses 7 années de refus obstiné de mutualisation des dettes européennes et du refus de toute monétisation.
L’heure de vérité sur l’avenir de l’euro approche donc dangereusement et les marchés anglo-saxons devraient être à la manœuvre afin de tester la détermination de tous à sauver le soldat euro ou enfin à le laisser tomber. Ce serait presque un mal pour un bien.
Charles SANNAT