BEIJING, 28 octobre – Selon plusieurs médias allemands, le président américain Barack Obama savait depuis 2010 que le téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel était sur écoute. Le magazine Der Spiegel a également affirmé que ces écoutes avaient commencé dès 2002.
Le général Keith Alexander, patron de la NSA, s’est empressé de démentir, disant n’avoir jamais discuté avec le président Obama en 2010 d’une prétendue opération de renseignement impliquant la chancelière allemande, pas plus qu’il n’y aurait une quelconque opération concernant celle-ci. Selon un communiqué diffusé à l’AFP par une porte-parole de la NSA, « les informations de presse affirmant le contraire ne sont pas vraies ».
Allant à l’encontre des déclarations de la NSA, le quotidien allemand Bild am Sonntag a lui cité dimanche des sources des services secrets américains selon lesquelles le général Alexander avait informé Barak Obama d’une opération d’écoute des communications d’Angela Merkel dès 2010. Selon un haut responsable des services de la NSA cité par le journal, Barack Obama n’aurait pas mis fin à cette opération et l’aurait plutôt laissée se poursuivre.
De son côté, l’Allemagne, où cette affaire passe mal, doit envoyer une délégation des responsables de ses services secrets aux États-Unis la semaine prochaine pour obtenir des explications concernant les allégations sur la mise sur écoute par les services secrets américains du portable d’Angela Merkel, qui a déclaré que « l’espionnage entre amis, cela ne va pas du tout », et que cela constituait une « rupture de la confiance » entre partenaires internationaux.
Agence de Presse Xinhua