C’est un article du Monde qui découvre que maintenant, on détruit de l’emploi même dans le secteur du commerce. Oh, zut alors, on ne pouvait pas savoir, impossible d’imaginer une chose pareille… Bon, l’industrie, ça on savait, ça partait en Chine où les ouvriers sont remplacés par des robots… Eh ben oui mais chers journalistes du Monde, dans le « commerce » c’est la même chose ! Soit vos produits sont vendus par Amazon qui est le moins possible en France et de toutes les façons ses entrepôts sont de plus en plus automatisés, soit les caissières du supermarché du coin sont remplacées par des caisses automatiques où c’est le client qui fait « bip-bip » sans que les prix de vente ne baissent…
Ou alors ce sont vos guichetiers d’agences remplacés par de beaux automates ou encore votre conseiller remplacé par le site Web d’une banque en ligne.
Où que vous regardiez, c’est un tsunami sur l’emploi pour la simple et bonne raison que l’on peut presque tout automatiser ou informatiser ou robotiser… C’est donc bien la fin du travail de masse… Mais Le Monde comme les autres ne veulent ni s’en rendre compte ni l’admettre parce qu’ils n’ont aucune idée pour savoir comment faire fonctionner le monde sans travail alors que tout le système est basé sur le travail.
Charles SANNAT
« Mauvaise nouvelle pour l’économie française. Un des derniers moteurs de l’emploi est en train de caler à son tour : le commerce. C’est ce que montre une étude publiée lundi 20 octobre par le cabinet Trendeo. Depuis deux trimestres, ce secteur longtemps porteur a commencé à détruire des emplois, indique la société française, qui relève dans la presse toutes les annonces de création et de suppression de postes.
Pour le moment, le nombre net d’emplois disparus demeure minime, de l’ordre de 250 en six mois. Mais la rupture avec la période précédente se révèle spectaculaire. « Depuis 2009, le commerce était en effet le premier créateur d’emplois, avec un solde positif de 89 000 postes », relève David Cousquer, le fondateur de Trendeo. La fin de cette période constitue donc un « phénomène significatif et inquiétant », ajoute M. Cousquer.
Le mouvement est engagé depuis 2010. De trimestre en trimestre, les créations d’emplois se font plus rares, tandis que la courbe des suppressions monte régulièrement.
Une évolution à relier à la crise, qui pèse de plus en plus sur le pouvoir d’achat des Français. Pour éviter de perdre trop de clients, les enseignes de la grande distribution se sont lancées depuis deux ans dans une guerre des prix. Elle comprime leurs marges. Un contexte qui ne les incite pas à embaucher massivement. »