C’est l’histoire de toutes les réformes et changements ou détricotages des petits avantages des peuples et en particulier en France. Point de grande réforme mais des petits changements qui se font de plus en plus vite. C’est donc comme l’histoire de cette petite grenouille que l’on plonge dans une casserole d’eau froide et que l’on fait chauffer à petit feu pour qu’elle ne se rende pas compte qu’au bout du compte, elle est toute cuite.
Comme je le dis et le répète, il faut que ceux qui bénéficient de la dépense publique se préparent à vivre avec beaucoup moins pour la simple et bonne raison que l’État n’a plus de sous. L’assurance chômage est donc au centre de toutes les attentions actuellement et c’est aujourd’hui le gentil Medef par la voix de Pierre Gattaz qui y est allé de son couplet pour demander, en gros, de réduire et la durée et le montant des indemnités.
Le problème avec le chômage de masse c’est qu’il coûte une masse d’argent, et si le Medef créait 1 million d’emplois comme il le crie sur tous les toits, l’indemnisation des chômeurs coûterait moins cher puisqu’il y en aurait moins, mais le véritable but du Medef ce n’est pas de créer des emplois mais de créer de la valeur pour les patrons et les actionnaires.
Charles SANNAT
Pour les propos du gentil Gattaz, c’est ici. Chômeurs frémissez !