Autoroute Europe-Chine occidentale : le contrat bientôt finalisé

Il est important de faire le lien entre cette information sur un axe logistique terrestre (par train) entre Pékin et l’Europe et celles concernant le nouveau canal du Nicaragua qui vient concurrencer le canal de Panama, ce qui est une absurdité en soi. Vous êtes en train d’assister à la mise en place par la Chine d’un ensemble de voies de communication qui lui sont propres et qui seront de nature à être protégées par l’armée chinoise.
Charles SANNAT
Autoroute

© AP Photo/ Kin Cheung

Le constructeur russe d’autoroutes Avtodor négocie avec une banque chinoise le financement d’un projet prévoyant la mise en place d’un corridor de transport entre l’Europe à la Chine.

La société russe Avtodor mène avec la China Development Bank des négociations portant sur la construction d’un corridor de transport entre l’Europe et la Chine occidentale.

Selon le PDG d’Avtodor, Sergueï Kelbach, l’étape finale des négociations pourrait avoir lieu lors du 19e Forum économique international de Saint-Pétersbourg qui se déroulera du 18 au 20 juin.

« Il s’agit en premier lieu de la China Development Bank », a répondu M. Kelbach interrogé par l’agence Sputnik sur les investisseurs de ce projet.

« La phase finale des négociations doit avoir lieu lors du forum économique de Saint-Pétersbourg. Le corridor de transport Europe-Chine occidentale est déjà inclus dans la liste des projets d’investissement en cours de réalisation par la Russie et la Chine », a ajouté le PDG d’Avtodor.

Il a également fait savoir que l’idée d’une autoroute reliant la Chine à l’Europe a retenu l’attention du groupe arabe Mubadala Development Company.

Voie ferrée
« Fin juin, des spécialistes du groupe se rendront à Moscou pour étudier les détails de ce projet. Nous souhaitons engager une coopération avec cette société, ainsi qu’avec le Fonds russe des investissements directs », a conclu Sergueï Kelbach.

Ces derniers temps, la Russie a intensifié sa coopération avec la Chine en matière de transport. Parmi les projets conjoints les plus ambitieux, il convient de citer la construction une ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) qui reliera Pékin à Moscou.

D’une longueur de 7 000 km, cette voie ferrée traversera le Kazakhstan, facilitant considérablement le voyage entre les deux capitales, qui ne prendra que deux jours. Le coût du projet est évalué à environ 211 milliards d’euros.

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