C’est peut-être triste mais il est évident que le monde associatif au sens large va considérablement pâtir de la situation dramatique des finances publiques. Je reste persuadé que l’État n’a pas à financer les tables de ping-pong ou les associations de « boulistes » qui font partie de la sphère privée et d’une dépense personnelle.

En revanche, et c’est là où les choses sont graves, c’est qu’il convient de définir encore une fois un grand projet pour notre pays et collectivement décider ce que nous devons faire croître et décroître, ce que nous voulons financer sur des fonds de la collectivité et ce qui relève de l’initiative privée fut-elle bénévole.

Là aussi le monde associatif et ses dizaines de milliards de subventions sont une gabegie inadmissible et les associations devront, dans la douleur, s’adapter.

Charles SANNAT

Source Europe1

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