Les accord dits de Bâle III étaient censés régler les problèmes de solvabilité des banques.
Pour atteindre ce résultat, c’était assez simple. Il fallait forcer les banques à augmenter sensiblement leurs fonds propres, c’est-à-dire les sous qu’elles sont censées avoir vraiment dans leur caisse pour garantir… les vôtres !!
Mais comme les banques sont dans un état financier déplorable, ce que personne ne vous dira histoire que vous continuiez à croire à la fable de « la crise est finie » et « les banques sont solides », figurez-vous que finalement on se contentera de 3 petit pour cent. 3 !!
« Un ratio de levier fixé à 3 %
Ce ratio représente le rapport entre les capitaux des banques et l’ensemble de leurs actifs, sans prise en compte du risque, et s’ajoute aux règles pondérées du risque. Il a été fixé à 3 %, ce qui signifie qu’à partir de 2018, chaque banque devrait détenir des capitaux représentant 3 % de l’ensemble de ses actifs. »
Bon, je vous l’accorde, dit comme cela ce n’est pas clair… Alors prenons des chiffres simples.
Soit le bilan d’une banque ayant au hasard 1 000 milliards d’euros d’actifs (peu ou prou comme la Société Générale par exemple), eh bien cette banque, pour être considérée comme solide, doit avoir 3 % de fonds propres… soit 30 milliards d’euros dans ses caisses…
1 000 milliards contre 30 milliards !! Achetez vite de l’or, vous allez vous faire couillonner par les banquiers et en plus les soldes !!
Charles SANNAT