Le constructeur automobile allemand a vu ses ventes baisser de 4,1 % au premier trimestre mais affiche des bénéfices quasi stables. Mais rassurez-vous, BMW va aussi finir par voir chuter ses bénéfices.
L’environnement de marché va rester difficile, prévient BMW, et « dans beaucoup de marchés européens, nous serons confrontés à des vents contraires », selon M. Reithofer. Au premier trimestre, les ventes ont chuté de 5,1 % en Italie, de 7,5 % en France, selon le communiqué.
Encore une fois, si la compétitivité allemande permet à l’industrie allemande de résister plus longtemps, l’industrie allemande n’est pas indestructible. La récession, voire la dépression européenne, ne peut que finir par rattraper nos amis allemands, n’en déplaise à ceux qui nous vantent tant le modèle germanique.
Charles SANNAT