Bien que l’assurance vie et le livret A soient, historiquement, les deux modèles d’épargnes préférés des Français, il semblerait qu’ils ne soient pas à l’abri d’un désintérêt national. C’est assez logique. Entre compréhension de la situation par les gros patrimoines qui eux diversifient leurs actifs et débancarisent, Français fauchés qui ont besoin de puiser dans le bas de laine pour finir des fins de mois de plus en plus difficiles, l’épargne des Français n’est pas à l’abris.
Cela peut évidemment poser des gros problèmes, notamment pour le financement de notre dette abyssale.
Enfin, on apprend dans cet article, et il faut le garder en tête, que si la consommation totale des ménages progresse, en réalité la consommation baisse par personne. Mais comme il y a dans notre pays avec l’accroissement de la population 300 000 consommateurs de plus chaque année, cela ne se voit pas encore dans les statistiques. Mais cela viendra tôt ou tard.
Charles SANNAT
1 commentaire sur “Ce que le désintérêt récent des Français pour l’épargne pourrait finir par coûter à l’économie”
Les commentaires sont fermés.