C’est une dépêche Reuters qui nous apprend aujourd’hui que les promesses de vente ont reculé de 5,6 % en septembre aux États-Unis, leur plus fort recul en plus de trois ans, sous l’effet conjugué de la hausse des taux des crédits immobiliers et du ralentissement de l’économie.
« Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,1 %. L’indice de l’Association nationale des agents immobiliers (NAR) a chuté à 101,6, marquant son quatrième mois consécutif de baisse, contre 107,7 en août.
Les taux d’intérêts des prêts immobiliers ont fortement augmenté depuis le mois de mai car les investisseurs anticipaient un fléchissement de la politique monétaire ultra-accommodante de la Réserve fédérale américaine (FED).
Ils ont toutefois enregistré une légère baisse au cours des dernières semaines sur des anticipations d’un maintien par la FED de sa politique en réponse aux mauvaises statistiques du mois de septembre. »
On voit bien, avec cette dépêche de Reuters, la sensibilité du marché américain de l’immobilier aux taux d’intérêt. Une simple petite hausse suffit à faire reculer le marché alors que l’écrasante majorité des taux est variable, contrairement à notre pays où les banques financent essentiellement en taux fixe les acheteurs.
Charles SANNAT
La dépêche complète de Reuters ici