C’est un article digne d’intérêt par ce qu’il implique plus que par ce qu’il va vous apprendre.
En gros l’idée c’est comment aller chercher du rendement dans une période ou les taux sont négatifs?
Facile à en croire certain, il suffirait d’aller prendre des obligations « BBB » mais en les « sélectionnant » pour maitriser les « risques » terme qui ne sera d’ailleurs employé que pour parler de risque intermédiaire ou encore en restant « sélectif »!!!
Je ne vous dit pas qu’il n’y a pas de bonnes affaires éventuelles (quoi que) ou que ce que l’on vous propose est forcément mauvais, je vous dis juste qu’aujourd’hui il n’y a plus de rendement sur les actifs jugés peu risqués, voir même un rendement négatif… si vous voulez que votre épargne rapporte, il n’y a aucun secret il va falloir prendre du risque et le problème c’est que le risque que vous allez prendre les 99% d’épargnants ne les maîtrisent absolumment pas.
Donc j’attire juste votre attention sur le fait qu’il n’y a plus de rendement actuellement et que celui qui vous prose une « rentabilité » vous propose en réalité de prendre un risque. C’est ce risque que vous allez prendre ou pas, que vous devez cerner car au bout du compte et dans tous les cas, c’est votre argent et ce sera vos pertes.
Dans un tel contexte de taux à zéro et de non rendement, je privilégie évidemment les actifs tangibles comme l’or et l’argent mais aussi les investissements concrets !! Prêtez donc des sous à la nièce qui veut monter une boutique… non seulement vous pouvez avoir un taux d’intérêt mais en plus vous savez exactement où va votre argent !! Accessoirement, vous pouvez aussi déduire certains investissements dans les parts de PME et de TPE de vos impôts sur le revenu ou de votre ISF donc là encore, vous pouvez avoir du rendement indirect.
Bref, soyez malin mais n’oubliez pas, il n’y a pas de fumée sans feu et pas de rendement sans risque quand les taux sont à zéro.
Charles SANNAT
« Pour BFT Gestion, filiale d’Amundi, des opportunités peuvent encore être saisies cette année pour obtenir du rendement sur le marché obligataire. Évitant les titres les plus « sûrs » ainsi que les plus « risqués », la société de gestion opte pour les titres au risque intermédiaire.
Le constat est clair pour Gilles Guez, directeur général en charge des gestions chez BFT : avec la faible inflation européenne et des taux directeurs centraux au plus bas, les primes de risques des marchés obligataires se sont fortement contractées en 2014. En conséquence, les obligations les plus « sûres » atteignent des taux de rendement proches de zéro. Désormais, « si l’on veut du rendement, il faut grimper sur l’échelle du risque en allant davantage vers le ‘’high yield’’ [obligations plus risquées]. C’est une nécessité », affirmait-il. Toutefois, la prise de risques doit être bien mesurée.
Choisir des obligations « BBB » en restant sélectif
Pour BFT Gestion, l’une des solutions pour trouver du rendement serait notamment d’investir dans des obligations d’entreprises notées « BBB » (ou équivalents) par les agences de notation. Une telle notation correspond à un niveau à mi-chemin entre les dettes d’entreprises peu risquées (obligations « investment grade ») et celles plus risquées (« high yield »).
Un certain nombre d’entreprises dont la dette est notée « BBB » auraient un « bilan équilibré », et seraient même parfois des leaders dans leur secteur, avec par exemple Saint Gobain, Bouygues, Arkema ou encore SES Global. La société de gestion mentionnait également les titres obligataires émis par Edenred et Bureau Veritas, actuellement détenus dans ses portefeuilles.
BFT Gestion estime par ailleurs que les primes de risque sur les obligations « BBB » pourraient encore se réduire au cours de l’année 2015, engendrant ainsi une éventuelle hausse à venir de la valeur des obligations de cette catégorie. La société de gestion soulignait néanmoins l’importance de réaliser « un choix rigoureux des émetteurs avant de prendre des décisions d’investissement » : en somme, rester sélectif. Toutes les entreprises de la catégorie « BBB » n’ont pas les mêmes perspectives financières.
Attention au risque de bulle sur les obligations souveraines »