Voilà la « Une » de l’hebdomadaire Marianne de cette semaine qui n’est pas à proprement parler un journal de droite et profondément « Sarkozyste »!
A l’intérieur plusieurs articles avec comme point de départ un sondage réalisé par Harris Interactive, qui montre et démontre chiffre à l’appui le mécontentement sourd qui traverse les classes moyennes françaises.
Ce qu’il faut retenir c’est que la majorité des français pense appartenir à ce que l’on appelle les classes moyennes, ces millions de français trop riche pour être assistés, mais trop pauvre pour « s’exiler ». Classe sociale la plus nombreuse c’est avant tout sur eux que repose l’austérité comme on a déjà pu le voir en Grèce, en Espagne ou en Italie.
C’est parfaitement logique. Taxez trop les riches, et ils partent. Les pauvres de toute façon il n’y a rien à leur prendre. Alors qui reste-t-il les classes moyennes, celles qui font l’essence même d’un pays, sa consommation, sa croissance mais aussi et surtout sa stabilité.
Perdez les classes moyennes et vous perdez une nation entière.
Or les classes moyennes se font laminer par les politiques d’austérité menées par le gouvernement socialiste.
Dès lors il ne faut pas être grand visionnaire pour prédire qu’àprès avoir été profondément déçu par la droite, totalement écœuré par la gauche, les classes moyennes tenteront de sortir du clivage traditionnel gauche/droite pour donner sa chance à des partis hors système et qui proposent de changer totalement de cadre d’action.
C’est ce qui se passe actuellement sous vos yeux avec les élections italiennes.
C’est sans doute ce qui se passera en France lors des élections de 2017 qui devraient voir les cartes politiques totalement rebattues et les grands partis dits de gouvernement laminés si la crise persiste.
Or cette fameuse crise censée s’être finie à plusieurs reprises, est bel et bien partie pour durer… encore longtemps.
Charles SANNAT