Tout d’abord, je dois vous avouer que je ne pensais pas du tout recevoir autant de mails toute la journée autour de ce petit « exercice » de remue-méninges comme on dit en bon français, ou brainstorming en anglais dans le texte.
Alors du coup, j’en fais un article à part entière. Je publierai lundi le corrigé… Eh oui, si la majorité d’entre vous est en train de « sécher » et risque fort de se faire coller à ce premier contrôle d’économie contrarienne appliquée, sachez que 3 contrariens m’ont livré la bonne réponse du premier coup. J’ai dû en fâcher quelques-uns mais évidemment avec beaucoup de bienveillance et d’amusement puisqu’ils me demandent le corrigé… sans même tenter de me proposer une solution.
La solution existe. Elle est simple. Elle est concrète, elle est réelle. Alors je poursuis le jeu avec vous et j’espère que vous allez être encore nombreux à jouer demain. J’ai demandé l’aide de ma femme sur ce coup-là. En clair, elle va concaténer toutes les réponses et les solutions qui tiennent la route car si j’ai la mienne qui est parfaitement « plausible » et « réaliste », déjà certains parmi vous ont proposé d’autres choses tout aussi pertinentes. Il n’y a pas de bonne réponse ou en tout cas pas UNE bonne réponse. Vous devez juste respecter l’énoncé. Ni plus, ni moins.
Le sujet, encore une fois : « Vous n’avez plus que 500 euros en poche. Vous n’avez plus de parents et plus d’amis, normal, personne ne vous aime. Comme personne ne vous aime, personne ne veut vous recruter, ni vous aider, ni vous donner un coup de pousse. Vous avez 48 heures devant vous pour trouver le moyen de gagner de l’argent tout seul et évidemment légalement, la vente de shit n’étant pas encore autorisée ! Cette idée doit vous permettre de gagner votre vie immédiatement, pas demain, ou dans un mois. Dès le premier jour, votre activité doit impérativement être rentable. »
Autre chose que je voulais partager avec vous, c’est la détresse financière de certains de nos camarades contrariens pour qui cet exercice a un écho très particulier. Particulier parce que nombreux parmi vous, beaucoup plus que ce que je pouvais imaginer, vivent avec ces fameux 500 euros par mois. Alors pour eux, ce sujet c’est aussi un peu leur vie. Je veux qu’ils sachent, toutes et tous, que je pense sincèrement à eux. Vous n’êtes pas responsables et encore moins coupables. Vous êtes les victimes de cette vaste plaisanterie qu’est devenu ce système économique et monétaire que je dénonce avec force. Vous êtes, nous sommes tous potentiellement des « intermittents du spectacle capitaliste ». Je tenais aussi à vous dire à tous que les messages que j’ai reçus sont empreints d’une très grande dignité. Aucune plainte, pas de jérémiade, mais l’envie de comprendre ce qu’il se passe et de trouver des solutions.
Alors logiquement, je vous demande à tous de « jouer » non pas pour moi mais pour eux, pour elles, pour tous ces contrariens anonymes à la recherche de solutions. Faisons marcher notre intelligence collective, votre intelligence collective et envoyez-moi vos solutions à [email protected] dès lundi ; grâce à ma femme, nous aurons la synthèse de vos travaux disponible pour toute notre communauté et, plus largement, pour tous ceux qui pourront je l’espère y trouver une solution ou de l’espoir.
Merci d’avance à chacune et chacun de vous pour le temps que vous prendrez afin de réfléchir à ce problème.
Charles SANNAT