C’est une dépêche Reuters qui nous a appris que Deutsche Telekom est près d’acquérir 10 % supplémentaires dans le groupe grec de télécoms OTE pour porter sa participation à 50 %, rapporte ce week-end le journal To Vima.
« Les deux parties sont en « négociations avancées » et « prêtes à conclure », a précisé le journal sans citer ses sources.
Un responsable du ministère grec des Finances s’est refusé à tout commentaire, tout comme Deutsche Telekom.
Le désengagement de l’État d’OTE ne faisait pas partie jusqu’à présent du programme de privatisation de la Grèce car le gouvernement entendait rester au capital de l’ex-monopole, qui reste le premier groupe grec de télécoms… »
C’est quand même bien d’être en position de force dans des négociations car cela permet, je ne sais pas moi, au hasard, par exemple, et parce que je suis mauvaise langue et que je persifle, de négocier une nouvelle tranche d’aide au gouvernement en échange d’une part supplémentaire pour l’une de ses grandes entreprises dans un leader national…
En clair, l’Allemagne aide la Grèce à la condition que la Grèce brade ses actifs en les refilant gentiment à des entreprises allemandes… Ce n’est pas la première fois, loin de là, que l’Allemagne fait ses courses en Grèce !
Nous vivons une véritable guerre économique et non, les Zallemands, à défaut d’être de véritables ennemis, ne sont pas, loin de là, nos grands amis !
Charles SANNAT
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