Lorsque l’un des camps demande une force d’interposition, c’est qu’en général sa situation militaire sur le terrain n’est pas la meilleure. Les insurgés russophones sont donc vraisemblablement en train de se faire laminer par le gouvernement de Kiev aidé par de nombreux mercenaires (payés « indirectement » avec les fonds du FMI et de l’Europe, c’est-à-dire avec nos impôts).
Charles SANNAT
MOSCOU, 11 juin – RIA Novosti
Les autorités de la République populaire de Donetsk appellent la communauté internationale à déployer un contingent de paix dans la région afin de mettre un terme à l’effusion de sang, a déclaré mercredi aux journalistes le chef de cette république autoproclamée Denis Pouchiline.
« Il est aujourd’hui urgent de mettre fin aux massacres des civils », a affirmé M. Pouchiline.
Les autorités de Kiev mènent depuis avril une opération militaire contre les partisans de l’indépendance dans l’est de l’Ukraine. Moscou appelle Kiev à mettre un terme à cette opération punitive qui a déjà fait de nombreuses victimes dans les deux camps, y compris parmi les civils.
Selon le chef de la république autoproclamée, la situation « frise l’absurde ».
« La chose la plus urgente aujourd’hui est d’évacuer les enfants, les vieillards, les femmes et les blessés de la zone des hostilités. Or, vous voyez que la situation frise l’absurde, car les tirs visent souvent les processions funéraires et les cars [destinés à l’évacuation des civils]. Il est aussi à noter que Kiev ne contrôle plus ses unités militaires », a indiqué Denis Pouchiline.
Il estime que la promesse du président ukrainien Piotr Porochenko d’achever l’opération militaire d’ici la fin de la semaine n’est rien d’autre qu’une « nouvelle déclaration populiste de Kiev ».