Voici un article qui devrait faire réfléchir. N’imaginez pas qu’en parlant d’Ebola on sorte du champs économique, c’est intimement lié. Une épidémie importante d’Ebola va avoir un impact économique colossal. Moins de déplacements, des quarantaines éventuelles, le cours du cacao qui bondit à chaque rumeur de cas d’Ebola en Côte d’Ivoire qui est le principal fournisseur de cacao mondial, des flux de marchandises qui pourraient se tarir ou encore des pénuries alors que l’inquiétude monte sur des cas en Inde, dont le système médical désastreux serait bien en peine de contenir le développement du virus.
C’est dans ce contexte que l’incurie de l’État français et son indigence risque de nous faire frémir comme cela fait peur à nos soldats de première ligne contre ce virus. « Les infirmières dénoncent une « omerta » en France » et c’est le titre de cet article du Nouvel Obs que je vous invite à lire et à partager.
« Que faire quand un cas suspect se présente ? Où trouver le matériel, à qui s’adresser ? », s’interroge un syndicat.
Il y a effectivement de quoi être en colère car les risques sont réels et les taux de mortalité de ce virus font qu’être contaminé ne vous laisse que quelques jours au mieux pour mettre vos affaires en ordre.
Évidemment, Ebola va vraisemblablement s’arrêter au même poste frontière que le nuage de Tchernobyl.
Charles SANNAT