Selon les estimations de l’association agricole italienne Coldiretti, le volume des exportations italiennes destinées à la Russie s’est contracté de 11,6 % en 2014. Au mois de janvier, cet indice a chuté de 37 %, ce qui s’est traduit par 246 millions d’euros de pertes. Les agriculteurs italiens souffrent particulièrement de l’interdiction des importations de fruits et légumes, de fromages, de viande, de saucisses et de poisson, indique l’organisation. Cependant, les tensions politiques se répercutent également sur les marchadises non concernées directement par l’embargo russe.
Selon l’association, il s’agit notamment des tissus, des meubles et des véhicules. À cela s’ajoutent les préjudices d’atteinte à la marque liés à la production en Russie d’imitations bon marché des produits italiens, notamment des fromages, selon les experts de la Coldiretti. Suite à l’adhésion de la péninsule de Crimée à la Fédération de Russie en mars 2014, les États-Unis, l’Union européenne, le Canada ainsi que l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont adopté des sanctions contre Moscou. Fin juillet 2014, la Russie a riposté en imposant un embargo sur les denrées alimentaires provenant des États-Unis, de l’UE, de l’Australie, du Canada et de la Norvège.
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