Pour cet article du Monde, près de 60 parlementaires seraient en délicatesse avec le fisc… C’est évidemment énorme et parfaitement inadmissible à un moment où l’on souhaite demander des efforts aux Français, disons-le même autrement, insupportable au moment où ceux qui votent les lois pour nous faire les pôches se débrouillent pour ne rien payer. Ce genre de chose ne peut que provoquer de la fureur. Qu’elle soit contenue pour le moment n’est même pas une question ou un débat. Elle finira par resurgir et ce sera une catastrophe pour le pays tout entier.
On sait tous où commencent les révolutions mais contrairement au proverbe qui affirme que l’on ne sait pas où elles finissent, moi j’ai la réponse, et c’est une certitude : elles finissent toujours dans le sang.
Charles SANNAT
« Aucun nom n’est encore avancé, mais la liste en comprendrait soixante. Autant de parlementaires qui seraient en délicatesse avec le fisc, « du petit différend au gros désaccord », d’après le Canard enchaîné à paraître mercredi 22 octobre.
L’hebdomadaire, qui s’appuie sur « plusieurs sources ministérielles et administratives », affirme ainsi que « la direction générale des finances publiques procède actuellement à plusieurs recoupements, en s’appuyant sur les déclarations de patrimoine, désormais obligatoires, des neuf cent vingt-cinq députés et sénateurs ».
La liste des personnes inquiétées n’est pas encore dans les mains de l’Élysée ou de Matignon, mais Bercy redouterait « une sacrée bombinette qui explosera sous peu », selon les termes de l’hebdomadaire, qui affirme que la liste des fraudeurs devrait être connue à la fin de l’année et qu’aucune femme ne figure parmi les élus suspectés. »
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