Voilà le titre d’un article de bonne qualité de nos confrères de La Tribune que je vous engage à lire (il est assez court).
« Les dernières statistiques en provenance d’Allemagne ne cessent d’être inquiétantes. Le scénario de reprise au second semestre est menacé. » Voici l’idée principale par la suite détaillée dans ce papier.
En réalité, il ne faut pas se leurrer. Tout le monde croit possible que la croissance allemande tire la croissance européenne ce qui est d’une stupidité sans limite. L’Allemagne est un pays exportateur qui se nourrit de la croissance de ses partenaires et pas l’inverse. Ce n’est pas la France qui vend des Mercedes à l’Allemagne mais bien l’Allemagne qui les vend à la France, à l’Italie, à Chypre, à l’Espagne, etc.
Aujourd’hui, la majorité de ses marchés d’exportations sont en récession pour ne pas dire en dépression économique. La croissance en Allemagne est donc condamnée à ralentir puis à devenir une « crôassance négative »…
C’est ce que je dis et répète depuis le début de l’année. Il ne peut y avoir de croissance allemande sans croissance européenne. Tout le monde le sait pertinemment et tout le monde invente de beaux mensonges pour ne pas le reconnaître.
Il faut être conscient que pour l’instant nos zamis les Zallemands préfèrent se tirer une balle dans le pied de leur croissance, plutôt que de tuer leur monnaie. C’est un choix. C’est leur choix. Pas forcément celui du reste de l’Europe.
Charles SANNAT
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