Ça y est, cela a mis du temps mais les premières informations commencent à percer le nuage d’opacité. Oui les sanctions économiques à l’égard de la Russie posent des problèmes aussi à l’économie US et OUI, la chute des prix du pétrole est loin d’être aussi positive que ce que veulent nous faire croire les « zoptimistes » béats qui pensent qu’en faisant un plein un peu moins cher c’est autant pour la consommation de chinoiseries produites en Asie et donc bon pour la croissance et donc pour l’emploi. Sauf que cette relation est de plus en plus fausse pour la simple et bonne raison que lorsque le PIB n’est composé que de consommation de produits étrangers, chaque point de croissance vient en réalité appauvrir le pays puisque c’est de l’argent qui part pour acheter des produits étrangers…

Au bout d’un certain temps il y a un gros trou dans la raquette…

Charles SANNAT

HOUSTON, 11 février (Xinhua) – Halliburton Co., l’une des plus grandes compagnies pétrolières au monde, a annoncé mardi qu’elle supprimerait de 5 000 à 6 500 emplois, dans le cadre d’une série de plans de licenciements dans le secteur pétrolier pour faire face à la chute des prix du pétrole brut.

La société basée à Houston a annoncé le plan dans un communiqué publié mardi. Les suppressions d’emplois représentent 6,5 à 8 % de sa main-d’œuvre mondiale, qui compte 80 000 employés.

« Nous tenons à chacun de nos employés, mais malheureusement, nous sommes confrontés à la dure réalité qui est que des réductions [des effectifs] sont nécessaires pour faire face à un environnement de marché difficile », a déclaré la porte-parole d’Halliburton, Emily Mir, dans un communiqué.

Les suppressions d’emplois affecteront « l’ensemble des opérations d’Halliburton », a-t-elle indiqué. Halliburton est la plus grande société de fracturation hydraulique des États-Unis et la deuxième société d’outils de forage au monde après Schlumberger.

Le plan d’Halliburton porte le nombre de licenciements annoncés par les quatre plus grandes compagnies pétrolières mondiales ces dernières semaines à plus de 30 000 dans le monde, ce qui représente environ 9,4 % de leur main-d’œuvre totale, selon le Houston Business Journal.

La majorité des producteurs de pétrole et des sociétés de services pétroliers aux États-Unis ont annoncé de vastes plans de licenciements et des coupes budgétaires en réponse à l’effondrement des prix du pétrole. Selon certains observateurs, la majorité des entreprises du secteur de l’énergie devraient réduire d’au moins 15 % leurs dépenses d’équipement cette année

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