Fitch place spécifiquement La Banque postale sous « surveillance négative » dans la mesure où cette banque étant détenue par l’État et que l’État français est lui-même sous perspective négative, alors dans la logique des agences de notation il est logique de dégrader tout ce qui appartient à un État en cours de dégradation…
Sauf que même si La Banque postale n’est pas forcément la banque dans la plus belle des postures, d’ailleurs on peut même se demander si c’est une banque, il est tout de même illusoire de croire que La Banque postale irait beaucoup moins bien qu’une autre en cas de faillite de l’État français. Dans ce pire des cas, c’est l’ensemble de l’économie française qui s’effondrerait et le système financier n’y survivrait pas.
Charles SANNAT