C’est un article du Point qui revient sur les ravages à venir sur l’emploi qui seront occasionnés par la prochaine vague de prôgrès techniques, à savoir l’arrivée d’humanoïdes et l’automatisation à tout va des tâches.
J’apporte un énorme bémol à cette étude qui considère en gros que l’éducation serait épargnée. C’est totalement faux et illusoire. Il est déjà possible de suivre les cours en ligne et en direct des plus brillants professeurs du monde entier qui peuvent ainsi mettre leurs compétences à la portée de millions d’élèves et plus… d’une seule classe ou d’un seul amphi. En clair, et pour être direct, pourquoi en tant qu’élève me contenter de suivre les cours d’un prof minable ou pas terrible alors que je peux accéder aux cours des meilleurs… Il y aura donc quelques pontes brillants et tout plein de profs devenus aussi obsolètes et utiles qu’une Ford T sur le périph. Ce n’est pas gentil à dire mais c’est la froide réalité. Le métier d’enseignement, l’enseignement même va considérablement changer dans les 20 ans à venir, les MOCC préfigurent cela mais en réalité, c’est toute l’éducation et l’offre de formation qui va « s’internetiser », « s’informatiser » et se mondialiser, sans oublier qu’elle va aussi se privatiser. L’absence évidente de culture économique de l’Éducation nationale française en fait dès le départ la victime expiatoire. L’Éducation nationale va vivre le même destin que l’armée rouge. Une disparition fracassante et une impossibilité d’adaptation.
Charles SANNAT
Une étude Roland Berger révèle que tous les secteurs, excepté l’éducation, la santé et la culture, seront touchés par l’automatisation des tâches
L’ère des robots approche. Une étude exclusive du cabinet Roland Berger, relayée par Le Journal du dimanche, révèle que les automates pourraient supprimer trois millions d’emplois en France d’ici les dix prochaines années. Près de 20 % des tâches seraient en effet automatisées d’ici à 2025. Si quelques secteurs seraient épargnés – l’éducation, la santé et la culture -, l’étude révèle que l’agriculture, le bâtiment, l’industrie, l’hôtellerie, l’administration publique, mais aussi l’armée, la police, ou encore l’hôtellerie, les services aux entreprises et aux particuliers seraient touchés par l’automatisation des tâches.
Alors que les chiffres des demandeurs d’emploi ont enregistré un nouveau record au mois de septembre, l’étude du cabinet Roland Berger a de quoi inquiéter. D’autant plus qu’elle précise qu’en pertes brutes, le taux de chômage s’élèverait à 18 %.
Si l’arrivée de robots à divers postes va supprimer de nombreux emplois, certains seront toutefois créés, notamment dans le domaine des nouvelles technologies ou encore de la relation clients. Problème : cela ne représenterait au total que 500 000 postes. Comme le précise le JDD, « les tâches restantes seraient très polarisées : d’une part de la maintenance de robots, à faible valeur ajoutée. D’autre part, des métiers très pointus, avec une forte compétition au niveau mondial. »
Les classes moyennes supérieures touchées
L’automatisation aura certains effets positifs sur l’économie de l’Hexagone. L’étude affirme notamment que la France engrangera près de 30 milliards d’euros de recettes fiscales et d’économies budgétaires. Plusieurs milliards d’euros de pouvoir d’achat, notamment sous forme de baisse des prix, seront par ailleurs libérés.
Associé au cabinet Roland Berger, Hakim El Karoui, cité par le journal, assure que « la robotisation pourrait être aux cols blancs ce que la mondialisation fut aux cols bleus », précisant qu' »elle va toucher les classes moyennes, y compris les classes moyennes supérieures ». Et l’expert de conclure : « La machine saura faire sans l’homme à très court terme. »
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