C’est un article d’Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, dont je vous conseille la lecture. Certes pas tendre, il n’est en aucun cas excessif et pointe avec justesse les limites de popularité y compris au sein du gouvernement que le Président français est en train d’atteindre.
Le président français François Hollande est confronté à une révolte anti-austérité de ses propres ministres, puisqu’il pousse à une nouvelle série de hausses d’impôts et une amplification des d’austérité dictée par l’UE pour répondre aux objectifs de déficit.
François Hollande va dévoiler mercredi un nouveau cycle d’augmentation d’impôts estimée à 12 milliards d’euros ce qui ne va certainement pas renforcer sa popularité qui rentre désormais dans une terre inconnue pour les sondeurs.
Pour Benoît Hamon par exemple et pour n’en citer qu’un « l’austérité n’est plus tenable aujourd’hui en Europe avec des millions de chômeurs ».
Pour le moment François Hollande cherche à éviter à tout prix la confrontation avec l’Allemagne mais cela ne pourra pas durer jusqu’à la fin de son mandat en 2017! Il ne fait que reculer pour mieux sauter et gagne simplement du temps… sans doute jusqu’aux élections allemandes de septembre.
Pour le Telegraph, c’est carrément un putsch de ses ministres auquel le Président pourrait-être confronté, alors que Ambrose Evans-Pritchard ne prend pas en compte la grogne sociale très forte qui agite notre pays sans oublier et c’est d’une importance majeure la contestation sociétale d’une France plus traditionaliste.
C’est peut-être un Mai 68 à l’envers qui se prépare, avec une révolution populaire, non pas du peuple de gauche mais plutôt de droite, avec une révolution pour le retour à des valeurs fortes comme la probité, le travail, l’effort, la famille, plus d’autorité, moins de délinquance.Tous ces phénomènes rentrent en résonance et forment un cocktail détonnant.
Charles SANNAT
Lire l’article du Telegraph à ce sujet en entier et en VO