À force de ne pas avoir de croissance à chaque trimestre, le taux de croissance annuel anglais finira bien par être révisé à la baisse. Mais au-delà des aspects statistiques, c’est la faiblesse de la croissance anglaise et du miracle anglais tant vanté qui doit nous inquiéter. 0,7 % de croissance ce n’est rien. C’est même très mauvais lorsque l’on prend en compte la création monétaire réalisée par la BoE, la Banque centrale anglaise.
Je maintiens donc haut et fort qu’il n’y a aucune croissance mondiale réelle. Tout repose sur une fuite en avant dans la dette et dans la création monétaire.
Charles SANNAT
LONDRES, 26 novembre (Xinhua) – Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a augmenté de 0,7 % au troisième trimestre 2014, comme on l’avait prévu il y a un mois, a annoncé mercredi l’Institut national de statistique.
Le taux de croissance était inférieur à celui de 0,9 % au deuxième trimestre, lors que le taux de croissance annuel est resté non révisé à 3 %.
La production britannique a enregistré une hausse de 0,2 % d’un trimestre sur l’autre au troisième trimestre. Les produits manufacturés ont connu une hausse de 0,4 %, alors que les secteurs de la construction et des services ont tous deux connu une croissance de 0,8 % au troisième trimestre, selon les données.
Quant à l’investissement des entreprises, il a toutefois diminué de 0,7 % au troisième trimestre et les exportations de 0,4 %, alors que les importations ont augmenté de 1,4 % d’un trimestre à l’autre, selon les statistiques officielles.