© Sputnik. Francois Lenoir
La Grèce doit d’abord réformer son économie avant que la question d’une éventuelle restructuration de sa dette ne soit abordée, a redit Christine Lagarde mercredi.
« Étant donné le point où nous en sommes, mon impression est qu’il serait largement préférable d’observer un mouvement délibéré vers les réformes qui serait suivi de l’autre plateau de la balance », a déclaré M.Lagarde.
« Un processus démocratique est en cours », a-t-elle constaté concernant le référendum qui aura lieu dimanche. « Espérons qu’il aboutira à plus de clarté, moins d’incertitudes en ce qui concerne la détermination du peuple grec et l’autorité du gouvernement ». »Nous n’avons pas le choix en ce qui concerne ceux qui représentent un pays et nous considérons tous les gouvernements dûment élus comme le partenaire légitime dans les négociations », a encore indiqué la directrice générale du FMI.
Le Premier ministre Alexis Tsipras a appelé la population à rejeter les conditions posées à la Grèce par ses créanciers en échange d’un nouveau plan de sauvetage. Selon lui, l’éventuelle victoire du « non » devrait aider Athènes à parvenir à un « meilleur accord avec l’Europe ».
D’après un récent sondage, 54 % des Grecs ont l’intention de voter contre la politique d’austérité proposée par les créanciers internationaux.
Les créanciers internationaux de la Grèce (UE, FMI, et BCE) insistent sur l’annulation du taux d’imposition préférentiel pour les îles grecques, l’augmentation de l’âge de départ à la retraite à partir de 2022 et la suppression de l’allocation de solidarité aux retraités.
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