C’est un article du Monde qui revient sur les derniers développements en Grèce qui connaissait sa quatrième grève générale de l’année puisque les représentants de la troïka sont arrivés lundi à Athènes pour examiner les comptes du pays.
Le gouvernement grec attend le déblocage d’une nouvelle tranche de prêts d’un milliard d’euros alors que les négociations étaient en « pause technique » depuis fin septembre et qu’elles s’annoncent plus que tendues.
La troïka réclame encore plus de réformes pour le secteur public, c’est-à-dire encore plus d’austérité et de baisse des dépenses, et c’est le principal point de désaccord puisqu’Athènes a d’ores et déjà exclu de couper dans les salaires des fonctionnaires et de baisser une nouvelle fois les retraites.
Malgré le dernier abandon de créances (qui représentaient pas loin d’un tiers de la dette de la Grèce), la dette publique grecque poursuit sa dérive et elle devrait représenter 174,5 % du PIB en 2014.
La situation est donc très compliquée pour la Grèce qui, malgré une récession d’ampleur historique, va devoir à nouveau restructurer sa dette. Dès lors, des créanciers devront essuyer des pertes… au premier rang desquels se trouve la BCE qui, dans ce cas, devrait être recapitalisée par les États européens…
Charles SANNAT
Lire l’article entier du Monde ici