« Le Fonds monétaire international et les Européens ont « perdu du temps » dans le sauvetage financier de la Grèce, en refusant de réduire dès 2010 le fardeau de sa dette, a reconnu l’économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard, dans un entretien diffusé samedi par la radio publique française France Inter. »

Le FMI n’en finit plus de faire son mea culpa médiatique sur la Grèce, ce qui entraîne un agacement non dissimulé à la Commission Européenne et du côté de nos grands zamis les Zallemands, chantres de la rigueur et de l’austérité.

Derrière toutes ces simagrées, c’est en réalité un combat majeur qui a lieu et le FMI sert de bras armé aux anglo-saxons afin de voir l’Europe et l’Allemagne desserrer l’étau de la rigueur.

L’objectif ? Que la BCE fasse aussi de l’impression monétaire comme aux USA ou au Japon ! Vous remarquerez le silence assourdissant de Mario Draghi qui attend de savoir dans quel sens va souffler le vent.

Tout cela convient fort bien à Paris, puisque le gouvernement commence à avoir de gros problèmes de rentrées fiscales.

Charles SANNAT

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