On parle beaucoup depuis 48 heures de cette décision de la banque HSBC de limiter les retraits de ses clients notamment en exigeant qu’ils justifient l’utilisation a priori des espèces qu’ils vont utiliser.
Je suis assez surpris de l’écho qu’une telle information trouve en France, alors qu’il est depuis plusieurs années presque impossible dans notre pays de retirer plus de 2 000 euros en espèces sans se retrouver dans le bureau de son directeur d’agence qui, dans ne nombreux cas, décide même de fermer purement et simplement le compte du client insistant sur son retrait…
Les explications avancées sont liées au blanchiment d’argent, et à la législation sur le paiement en espèces en France qui est désormais limité à 1 000 euros.
Pourquoi voulez-vous donc retirer vos sous en espèces, puisque d’abord il est interdit de payer en espèces et d’autre part vous avez une belle carte bleue pour faire vos achats.
Les Français et les internautes sont donc choqués de ce qu’il se passe pour la banque HSBC et oublient complètement de critiquer leur quotidien bancaire.
Au risque de surprendre, cette information est donc d’une totale inutilité car je n’ai pas de compte chez HSBC et je ne suis pas anglais, donc c’est leur problème.
Non, cette limitation des retraits n’a rien à voir avec l’état de santé d’HSCB qui, bien qu’allant mal, ne va pas se retrouver au tapis parce que quelques contrariens british retirent des sous en cash, encore une fois la masse monétaire en espèces c’est 2 à 3 % de la masse monétaire totale.
En revanche, partout dans le monde, les États et les gouvernements, par touches successives, nous amènent progressivement vers la monnaie totalement dématérialisée et où toute transaction sera traçable d’un simple clic. Mais tout cela, nous le savions déjà. Il n’y a donc rien de neuf sous le soleil.
Charles SANNAT
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