Sur un an, la baisse atteint 1,5 % en province et 2,1 % dans la capitale, selon l’indice Notaires-Insee. Du jamais vu depuis longtemps.
« Cette baisse est encore plus manifeste si on regarde l’évolution des prix sur un an : -2,1 %. Fin septembre 2012, pour s’offrir un appartement à Paris, il fallait compter en moyenne 8 440 euros du m2. Paris subit donc un effritement des prix désormais plus sensible que celui qui prévaut en province (-1,5 %). »
Pour les notaires (un peu normands sur les bords), « il est rationnel de penser qu’une évolution va se produire dans un sens ou dans un autre », assurent-ils sans prendre trop de risques…
Insécurité fiscale, débat sur la remise à plat fiscale, incertitudes économiques rendent les acheteurs potentiels hésitants. Un marché sans acheteur finit toujours par baisser, surtout lorsque l’on se trouve sur les plus hauts niveaux historiques jamais atteints dans notre pays.
Charles SANNAT