L’Australie est en train de se faire « dévaliser » par la Chine. Après des rachats massifs de terres agricoles par les Chinois en Australie, qui ne sont pas allés sans poser de gros problèmes, c’est au tour de l’immobilier australien de susciter les convoitises des riches chinois qui ont toujours envie de détenir quelques actifs à l’étranger à l’abri du Politburo et du Comité Central. En d’autres mots : une poire pour la soif.
L’avantage de l’Australie ? Ne pas être les États-Unis et être un pays « occidental » très proche.
Charles SANNAT
SYDNEY, 13 octobre (Xinhua) – Les investisseurs chinois ont déboursé la somme record de 462 millions de dollars australiens (400 millions de dollars américains) pour acheter des propriétés immobilières dans l’État australien du Queensland au cours de l’année fiscale écoulée, ce qui représente une augmentation de 43 % par rapport à l’année fiscale précédente, selon une étude publiée lundi.
Selon le dernier rapport annuel sur la propriété immobilière du Queensland (« Foreign Ownership of Land Register Act »), les Chinois ont pratiquement doublé leurs dépenses immobilières dans l’agglomération de Brisbane pendant l’exercice 2013-14 : 185 millions de dollars australiens (160 millions dollars américains) pendant l’année écoulée contre 96 millions de dollars australiens (83 millions de dollars américains) l’année précédente.
Sur la Gold Coast, les investisseurs chinois sont arrivés en tête des acheteurs étrangers en raflant pour 196 millions de dollars australiens (170 millions de dollars américains) de propriété immobilière pendant l’exercice 2013-14, soit une augmentation de 5,9 % par rapport à 2012-13.