C’est une dépêche AFP qui nous apprend qu’en dehors des simagrées publiques, une grosse entreprise russe rachète une grosse entreprise européenne, et italienne en l’occurrence. Pour le moment, nous sommes loin d’une guerre économique ouverte et sanglante et la dissuasion économique mutuelle semble fonctionner. Au moment où j’écris ces lignes, il n’y a tout simplement pas de sanctions économiques problématiques et Vladimir Poutine vient de reprendre la Crimée sans tirer un seul coup de fusil !
« MILAN – Le groupe russe Rosneft devrait faire indirectement son entrée au capital du fabricant italien de pneus Pirelli, aux termes d’un accord-cadre rendu public lundi par ses actionnaires italiens.
L’accord valorise le titre Pirelli à 12 euros par titre, selon un communiqué commun des sociétés italiennes actionnaires Unicredit, Intesa Sanpaolo et Nuove Partecipazioni. Celle-ci détenaient avec le fonds Clessidra 26,19 % de Pirelli via la société Lauro Sessantuno/Camfin au 8 janvier 2014, selon le site Internet de Pirelli.
Rosneft prendra 50 % d’un nouveau véhicule d’investissement qui détiendra désormais cette part. Les autres 50 % seront répartis entre Nuove Partecipazioni (80 %), Unicredit (10 %) et Intesa Sanpaolo (10 %). Clessidra n’y participera pas. »