C’est un article de fin septembre qui avait échappé à ma « sagacité » mais qui avait été repris par l’excellent site d’Olivier Berruyer (les-crises.fr).
En gros, il va falloir sauver l’Italie, alors oui l’Italie est plus ou moins en excédent primaire surtout moins que plus, vu qu’en Italie on « oublie » de payer les fournisseurs de l’État… Bref, on use et abuse de quelques artifices comptables et je suis relativement dubitatif sur un excédent primaire budgétaire, fut-il plus ou moins crédible cette année.
Bref, voici ce qu’en dit ce journal allemand en allemand dans le texte.
Lentement, les raisons pour lesquelles le chef de la BCE Mario Draghi est si désireux d’acheter des obligations euro-gouvernement deviennent claires : l’Italie semble au bord de la faillite nationale.
Le FMI recommande « une coupe de cheveux » (on dit « haircut » en anglais, ce qui fait vachement plus sérieux, et cette histoire de pilosité sur le haut du crane cache juste le terme « faillite »)…
En gros, il va falloir alléger la dette italienne et de toute façon, jamais l’Italie ne pourra rembourser le quart de la moitié de ce qu’elle doit… en particulier aux banques allemandes et françaises, ce qui ne va pas aller sans poser de menus problèmes de solvabilité internationale. Évidemment, le cas de l’Italie est plus que systémique.
Heureusement, Ebola est là pour nous faire penser à autre chose de nettement plus important que la dette italienne.
Charles SANNAT