« Le déficit commercial du Japon s’est aggravé de 35,1 % en novembre sur un an, à plus de 9 milliards d’euros, à cause de la flambée de la facture énergétique due à la nette dépréciation du yen, a annoncé mercredi le ministère des Finances.
Ce déséquilibre a atteint 1 292,9 milliards de yens (9,2 milliards d’euros au taux de change actuel), le pire résultat jamais enregistré pour un mois de novembre depuis que ces statistiques ont été lancées sous cette forme en 1979.
Il s’agit du 17e mois consécutif de déficit commercial pour l’archipel. Lors des onze premiers mois de l’année 2013, le déficit cumulé a légèrement dépassé les 10 000 milliards de yens (72 milliards d’euros) pour le Japon, autrefois habitué aux excédents portés par ses puissants secteurs exportateurs (automobile, électronique, etc.). »
Le Japon s’enfonce malgré les injections monétaires dont on voit bien que, finalement, l’efficacité reste marginale lorsque l’on affronte une déflation majeure d’ampleur historique sur fond de facteurs démographiques très défavorables.
Le Japon endetté à plus de 250 % de son PIB, irradié de toute part, avec une démographie en berne depuis presque 30 ans, accumule désormais des déficits commerciaux abyssaux…
Le Japon est tout simplement économiquement mort et il devra procéder à un effacement de ses dettes pour pouvoir repartir. Alors il repartira, mais en ayant apuré ce qui aujourd’hui le condamne à cette longue descente aux enfers : ses dettes.
Charles SANNAT