Jim Rogers sonne l’alarme : « Vendez tout et fichez le camp pour sauver votre peau »

Excellent article de l’Express.be que je reproduis ici et je n’ai pas grand-chose à rajouter tant le message est particulièrement clair.

Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Aux États-Unis, les mouvements de la bourse sont symbolisés par un taureau (bull) quand ils sont à la hausse, et par un ours (bear) quand ils sont à la baisse.

Après avoir été « bullish », c’est-à-dire haussières pendant près de 5 ans, les bourses internationales ont violemment décroché cette semaine, elles sont redevenues « bearish » (baissières).

Le retour de l’ours n’est pas une surprise pour Jim Rogers, l’investisseur international et co-fondateur renommé de Quantum Fund, qui est aussi un des intervenants favoris des chaînes dédiées à la finance des médias américains. Depuis un certain temps, Rogers mettait en garde ses auditeurs contre une violente correction des cours de la Bourse de Wall Street.

Rogers s’est toujours opposé à la politique monétaire américaine menée par l’ancien président de la FED, Ben Bernanke, basée sur le quantitative easing, c’est-à-dire l’impression de monnaie pour stimuler la croissance économique. L’année dernière, alors qu’il participait à un atelier consacré aux perspectives économiques à Santiago du Chili, il a déclaré : « [Ben Bernanke] est un homme qui ne comprend pas l’économie, il ne comprend pas les finances, il ne comprend pas les devises, tout ce qu’il comprend, c’est l’impression d’argent. Toute sa carrière intellectuelle a été consacrée à l’étude de l’impression d’argent, et vous savez, on lui a confié les planches à billets. Et il a dit : +Je vais faire tourner les planches à billets aussi rapidement que je le peux+. »

Cette semaine, Jim Rogers n’a qu’une seule recommandation : « Vendez tout et fichez le camp pour sauver votre peau. » Ce qui signifie qu’il est urgent de se débarrasser de ses portefeuilles d’actions parce qu’il anticipe un krach. Selon Rogers, nous payons enfin les conséquences de la politique monétaire que la FED a menée au cours des dernières années.

La vision de Rogers est évidemment une opinion subjective, mais il obtient le soutien d’un économiste très fameux pour son pessimisme, mais qui se vante d’avoir averti ses suiveurs de la crise asiatique, et de la crise financière de 2008 : Albert Edwards, le stratège de la Société Générale. Tous deux estiment que le château de cartes de la création de dettes et de l’impression de monnaie est en train de s’écrouler »…

http://youtu.be/HT5_vkCfInI

Source