Nos pauvres amis belges ne sont pas en meilleure forme que leurs cousins français. En effet « l’an prochain, la croissance ne serait que de 0,9 %, estime la BNB dans ses prévisions d’automne. On serait très loin des 1,5 % de croissance, sur lesquels le gouvernement Michel a construit son budget. Le dérapage serait de l’ordre de 1,5 milliard »…
En Belgique, comme en France, les impôts et taxes diverses et « avariées » vont donc fleurir et pousser à toute vitesse dans une course folle et perdue d’avance où toujours plus d’impôts tue toute initiative et croissance économique potentielle, nécessitant encore plus d’impôts pour combler des rentrées fiscales jamais au rendez-vous.
Nous sommes dans un véritable cercle vicieux dont il sera impossible de sortir sans une remise à plat totale de nos systèmes de répartition (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut plus répartir mais refaire des choix forts en fonction de nos possibilités financières).
Charles SANNAT