BRUXELLES, 27 février — La Commission européenne et la Banque européenne d’investissement (BEI) sont parvenues mercredi à un accord pour promouvoir l’investissement dans des technologies de pointe clés (KET).
Pour l’Union européenne (UE), les KET comprennent entre autres les nanotechnologies, les micro/nano-électroniques, la biotechnologie industrielle, les matériaux avancés, les photoniques ainsi que les technologies manufacturières avancées. Elles revêtent une importance exceptionnelle pour l’innovation et la compétitivité de l’Union européenne (UE) dans l’avenir.
Selon un communiqué rendu public par la Commission européenne, le marché mondial des KET pourrait s’élargir des 650 milliards d’euros en 2008 à plus de 1.000 milliards d’euros en 2015. Elles sont largement utilisées dans les industries de premier plan, dont automobile, chimique, aérospatiale, énergétique et celle pour la santé.
Dans la même journée, l’UE a créé un Groupe de haut niveau pour les KET dans le cadre de la mise en oeuvre d’une stratégie européenne sur la fabrication industrielle de produits basés sur les KET en Europe.
Le vice-président de la Commission européenne, en charge des entreprises et de l’industrie, Antonio Tajani, a déclaré que les KET constitueraient un investissement prioritaire en Europe. Il a souligné que la Commission européenne avait adapté ses instruments politiques à la promotion du développement industriel, et que davantage de coordination serait nécessaire pour prévenir l’exode de l’industrie de l’Europe.
Malgré sa position de leadership dans la recherche et le développement des KET, en remportant plus de 30% des brevets à l’échelle mondiale, l’Europe traîne le pas dans l’industrialisation des KET qui profite à la croissance et à la création d’emplois. En juin 2012, la Commission européenne avait élaboré une stratégie européenne sur les KET.
Agende de Preses Xinhua