« L’important c’est la trajectoire » nous répétaient à l’envie notre ami Pierrot et notre mamamouchi en chef. Sauf que « la France devrait afficher un déficit public équivalent 4,0 % du PIB cette année, supérieur à la moyenne de la zone euro et de l’Union européenne, selon les nouvelles prévisions de la Commission européenne publiées mardi, moins favorables pour le pays que celles publiées en novembre.
En 2015, échéance à laquelle la France s’est engagée à ramener son déficit sous la limite européenne de 3 %, l’exécutif européen attend 3,9 %. Cette prévision s’entend à politique inchangée, alors que le gouvernement souhaite réaliser un effort de redressement des comptes supérieur à 15 milliards d’euros.
Dans ses prévisions d’automne publiées début novembre, la Commission prévoyait un déficit à 3,8 % en 2014 et 3,7 % en 2015. Pour 2013, elle prévoit que le déficit sera à 4,2 % du PIB, les chiffres officiels étant attendus fin mars.
Le budget 2014 prévoit de ramener le déficit à 3,6 % à la fin de l’année, avant 2,8 % fin 2015, une trajectoire incertaine selon la Cour des comptes française.
Selon la commission, le déficit structurel, qui gomme l’impact de la conjoncture, devrait se réduire de 0,5 point de PIB cette année, passant de 2,8 % en 2013 à 2,3 %, après une baisse de 0,8 point l’an dernier. »
Alors pour une fois, je suis confiant dans les prévisions de Bruxelles, et l’on peut même raisonnablement penser qu’avec les efforts de nos dirigeants, nous devrions allègrement dépasser ces prévisions et afficher une croissance de notre déficit et de notre dette bien supérieure aux attentes… Hélas, ce n’est pas une bonne nouvelle et cela nous rapproche chaque jour un peu plus du moment où notre pays devra constater son incapacité à honorer ses dettes.
Ce jour-là, il n’y aura personne pour venir nous aider, pas même le FMI ou l’Europe… puisque c’est nous qui finançons et pas qu’un peu ces deux organismes.
Préparez-vous car nous sommes effectivement sur la trajectoire de la faillite et rien ne viendra stopper notre avancée.
Charles SANNAT
2 commentaires sur “LA seule croissance véritable pour la France? Celle des déficits !”
Les commentaires sont fermés.