BEIJING, 23 janvier – Le gouvernement central chinois a donné son feu vert à la création de douze zones de libre-échange (ZLE) après celle établie à Shanghai, dans le cadre d’un enthousiasme national pour la mise en place de ZLE.
La municipalité de Tianjin et la province du Guangdong ont été autorisées à établir des ZLE, a révélé une source proche du dossier au Quotidien des informations économiques, un journal géré par Xinhua, refusant cependant de préciser les endroits retenus pour les dix autres zones.
Après l’approbation du Conseil des Affaires d’État, un groupe de départements du gouvernement central mènera une étude conjointe sur ces propositions de zones et examinera les plans d’établissement spécifiques dans le cadre d’un processus pouvant durer plus d’un an, selon la source.
Pour l’heure, les études visant Tianjin et le Guangdong sont achevées, tandis que les dix autres viennent de commencer, indique la source.
Des régions provinciales, dont le Zhejiang, le Shandong, le Liaoning, le Henan, le Fujian, le Sichuan, le Guangxi et le Yunnan, ainsi que des villes comme Suzhou, Wuxi et Hefei, ont déclaré que le dépôt d’un dossier de ZLE était une priorité pour 2014.
« La Chine ne fixe aucune limite quant au nombre de ZLE, ni de calendrier pour leur établissement, à condition que les critères de ZLE soient remplis », ajoute la source.
Huo Jianguo, directeur d’un institut de recherche du ministère chinois du Commerce, estime que les ZLE émergentes sont susceptibles de constituer des terrains d’essai pour les nouvelles politiques d’ouverture et représente un point fort du développement économique du pays.
En septembre dernier, la Chine a établi à Shanghai sa première ZLE. Celle-ci constitue un essai national stratégique pour exploiter davantage les forces du marché et mieux développer les réformes du commerce et des investissements axées sur le marché.
Agence de Presse Xinhua