C’est un pas de géant que vient d’accomplir la Chine dans la libéralisation de son économie puisque désormais, on peut investir presque « librement » en Chine, ce qui n’était pas le cas et ne le sera toujours pas pour certains secteurs jugés comme stratégiques par la Chine.
D’ailleurs, la Chine a profondément raison de maîtriser ainsi sa souveraineté y compris via le levier économique et pourtant la Chine a bien profité à plein de la mondialisation ces 20 dernières années en devenant tout simplement l’usine du monde.
Cependant, la Chine n’est pas ouverte à tous les vents comme c’est le cas de la France en particulier et de l’Europe en général.
Souveraineté, modernité et mondialisation peuvent aussi faire bon ménage à l’unique condition d’avoir le sens de l’intérêt général et du bien commun, qualité dont manque cruellement nos grands mamamouchis.
Charles SANNAT
BEIJING, 7 septembre (Xinhua) – De nouvelles mesures visant à faciliter les investissements des entreprises chinoises à l’étranger ont été dévoilées par le ministère chinois du Commerce.
Selon les nouveaux règlements, seuls les projets d’investissement dans les pays ou régions et dans les industries sensibles requerront l’approbation du ministère du Commerce.
Les pays et régions sensibles comprennent les pays qui n’ont pas établi de relations diplomatiques avec la Chine et les pays visés par des sanctions des Nations unies. Les autres projets d’investissement à l’étranger devront juste être enregistrés auprès du ministère, a-t-on appris des nouvelles mesures publiées samedi sur le site Internet du ministère.
Visant à instaurer davantage de souplesse dans les investissements à l’étranger, les mesures entreront en vigueur le 6 octobre.
Auparavant, tous les projets d’investissement à l’étranger d’une valeur de plus de 100 millions de dollars devaient être approuvés par le ministère du Commerce. Les investissements à l’étranger dans les secteurs énergétique et minier, et les projets d’une valeur de 10 millions à 100 millions de dollars doivent également être approuvés par les départements du commerce de la province.
La Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) a également le droit d’approuver ou de refuser des projets d’investissement à l’étranger.
Selon les nouvelles mesures annoncées par la CNDR en avril, les entreprises chinoises qui projettent d’investir moins de 1 milliard de dollars à l’étranger doivent seulement s’enregistrer auprès de la CNDR.