LONDRES, 20 novembre – Les investisseurs sont un peu plus optimistes qu’il y a quelques mois dans un contexte où la crise de la dette dans la zone euro est perçue comme moins grave, a déclaré mercredi l’agence de notation Fitch dans son rapport d’étude trimestriel.
Seuls 40 % des personnes interrogées perçoivent une récession prolongée comme un risque élevé pour les marchés européens du crédit, un taux nettement inférieur aux 71 % de juillet et au record historique de 86 % du mois d’avril, constate l’étude de Fitch sur les actifs à revenus fixes des investisseurs européens au quatrième trimestre de cette année.
« Les problèmes de la dette dans la zone euro et de la relance monétaire réduite sont considérés comme les principaux risques pour, respectivement, 57 % et 56 % des personnes interrogées, même si les chiffres pour ces deux éléments sont inférieurs à ceux qu’ ils affichaient dans l’étude précédente », a noté Fitch dans son rapport.
Seuls 12 % des investisseurs pensent que la réduction à terme par la FED de son programme d’achat d’obligations, ou politique d’assouplissement quantitatif, débouchera sur un ralentissement de la croissance mondiale. Mais plus de 40 % des personnes interrogées estiment que la réduction entraînera une volatilité importante des marchés, a expliqué l’agence de notation de crédit.
Les activités de fusion et acquisition devraient augmenter, relève l’étude. 56 % des sondés pensent que les fusions et acquisitions d’entreprises vont augmenter à un niveau proche de celui constaté tout au long du cycle, et 70 % estiment que les entreprises utiliseront des liquidités pour mener leurs opérations de fusion et acquisition, soit le pourcentage le plus élevé de ces deux dernières années.
L’étude trimestrielle de Fitch a été réalisée du 1er au 4 novembre auprès de dirigeants d’entreprise dont les actifs à revenus fixes sont estimés à 7 000 milliards d’euros (9 500 milliards de dollars).
Agence de Presse Xinhua