Bon article de L’Expansion qui résume parfaitement dans son titre le bilan désastreux et calamiteux de notre normal premier.

Un pouvoir socialiste, vous savez, oui, c’est ça, celui qui lutte contre la pauvreté, les inégalités, celui qui permet aux gens de trouver un travail et de se loger décemment, eh bien ne réussit pas à donner du travail mais ne réussit pas non plus à donner des logements.

Il faut dire que notre sinistre qui ne marche pas sur les flots, à savoir la petite Cécile, qui a décrété conformément à son idéologie que les propriétaires étaient des salops de riches exploiteurs qu’il fallait sanctionner, nous a pondu une loi qui ne manquait pas d’ALUR, mais d’intelligence et juste de bon sens économique.

Résultat : le riche paniqué a tout simplement décidé de ne plus acheter de logement pour les louer. Résultat ? La France a construit seulement 332 000 logements neufs l’année dernière, bien loin de la volonté affichée d’en produire 500 000 par an !!

Et quand il manque des logements, les pauvres petits gentils locataires ne trouvent pas à se loger ou alors de plus en plus cher, et la pénurie, cela profite à qui ? Aux méchants propriétaires qui sont en position de force alors qu’un marché où les biens sont trop abondants profite logiquement aux locataires et participe à la baisse des prix.

Il faudrait juste expliquer à notre sinistre du Logement que si elle veut « punir » les méchants propriétaires, il faudrait qu’elle fasse construire le maximum de logements par ces propriétaires par exemple en les incitant, ainsi ils feraient tous la même chose au même moment (histoire de payer moins d’impôt par exemple). Conséquence ? Eh bien il y aurait tellement de biens à louer que ces vilains capitalistes devraient baisser le prix de leurs loyers et peut-être même qu’ils finiraient par perdre de l’argent…

Des fois; ma chère Cécile, pour être une bonne gôcho, il faut savoir mener une politique réaliste économiquement, sinon c’est l’échec assuré, et c’est ce que je dis et répète sur le logement depuis plus d’un an. Nous courrons à la catastrophe, et ce sont les plus fragiles qui,comme à chaque fois, en paieront le prix.

Charles SANNAT

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