Dacia, toujours en tête de la croissance en Europe, en très forte croissance même, mais ce n’est pas une bonne nouvelle car cela montre bien que le marché de la voiture milieu de gamme qui correspond aux classes moyennes est en train de s’effondrer au même rythme que le pouvoir d’achat de ces mêmes classes moyennes.
En clair, nous évoluons dans un monde où l’on vend des BMW et des Mercedes très cher à des « riches » toujours plus « riches » puis du low-cost à des classes moyennes en voie de disparition. Au milieu, c’est la Bérézina.
Cette situation est parfaitement logique et la crise que traverse les constructeurs automobiles comme PSA par exemple est parfaitement compréhensible, c’est même une indication de ce que devient notre pays.
Charles SANNAT