« La monnaie numérique a atteint un nouveau plus haut, à 321 dollars. Bénéficiant de la défiance à l’égard des monnaies officielles, elle reste encore la devise de l’économie souterraine.
Plus cette devise aura du succès, moins il lui sera facile de rester hors du champs d’intervention de l’État, ne serait-ce que parce que son réseau est opaque et vulnérable », souligne la Réserve fédérale de Chicago dans sa dernière lettre. »
Je vous invite à la lecture de cet article des Échos concernant les bitcoins. Je travaille sur ce sujet (entre autres) et je tenterai de vous livrer (un jour) une analyse étayée de ce que l’on appelle désormais les monnaies virtuelles.
Pour faire court, je vous déconseille pour le moment de vous positionner dessus dans la mesure où les États ne peuvent pas, pour des raisons évidemment politiques et stratégiques, laisser ce mouvement poursuivre son extension.
D’un autre côté, les grandes firmes comme Amazon commencent à accepter les paiements en bitcoins. C’est donc une bataille politique que vont se livrer de grands acteurs. Au milieu, le quidam moyen sera peu de chose.
Dans une approche patrimoniale, c’est donc à proscrire. Dans une approche spéculative, vous pouvez toujours vous amuser avec ça, ne serait-ce que pour comprendre comment cela fonctionne et ce n’est pas encore très simple.
Sinon, vous pouvez opter aussi pour la Vera Carte qui associe Or 100 % physique avec un moyen de paiement moderne (une carte bleue), cela me semble plus crédible et plus durable que les bitcoins qui seront soit un échec retentissant (sous la pression des États), soit la fin des grandes monnaies…
Charles SANNAT
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