Article d’Europe 1 qui revient sur la dégradation de la France par l’agence de notation Fitch qui a rétrogradé, vendredi soir dernier, la France d’un grade, lui supprimant le dernier triple A qui lui restait…
D’après l’article, notre sinistre Mouscou-Vichy de Bercy « prend acte ».
« Je prends acte de la décision et confirme la détermination du gouvernement à poursuivre la réduction des déficits publics (…) et le redressement de l’économie française ». (Ça c’est vrai, il l’a vraiment dit.)
De son côté, Hollandouille 1er roi des Normaux confirme son engagement à inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année grâce aux départs en retraites au moins des fonctionnaires… Il précise également, dans son communiqué Élyséen, que la crise est finie et l’euro sauvé pour l’éternité (ça c’est faux, c’est moi qui le rajoute) par ce qu’il a dit lors de sa conférence de presse du 14 juillet, et sensiblement aussi bêta (best-of grâce à un article des Échos) :
« La reprise, elle est là. » « Il y a une production industrielle qui repart », a-t-il argué, affirmant que la France est le pays d’Europe où la production industrielle est le plus rapidement repartie ».
Interrogé sur le risque de tuer la reprise dans l’œuf par des hausses de prélèvements fiscaux, il s’est engagé à augmenter les impôts « dans l’idéal le moins possible ». « Oui, nous allons faire, nous avons fait des économies et je ne ferai des augmentations d’impôts que si elles sont absolument indispensables, dans l’idéal le moins possible. »
Dans l’idéal, j’aimerais mieux que tout aille bien, mais comme ça va pô bien, j’vous promets rien, et comme je suis faux cul et sans courage, je tourne mes phrases de telle façon à ce que vous pensiez que vous n’allez pas vous faire ruiner le porte-monnaie…
Sur les retraites :
« La réforme est nécessaire, l’espérance de vie s’allonge et il y a un déficit de 20 milliards en 2020 », a rappelé le chef de l’État. « Nous allons allonger progressivement la durée de cotisation, tout le monde fera un effort », a-t-il rappelé, réitérant sa volonté de ne pas allonger l’âge légal de départ à la retraite. « Je ne laisserai pas d’ardoise pour les autres. »
Comme je suis faux cul et sans courage, je tourne mes phrases de telle façon à ce que vous pensiez que vous n’allez pas vous faire supprimer la retraite, car je ne toucherai pas à l’âge légal du départ en retraite (pourquoi pas) mais comme je rallonge la durée de cotisation si vous partez avant 75 ans, pô de retraite ou très, très faible.
Cela veut donc dire que le montant des pensions va se réduire comme peau de chagrin, surtout s' »il ne veut pas laisser d’ardoise pour les zautres », dans ce cas, il va falloir raboter tout ça de 20 milliards d’euros d’ici 2020, c’est-à-dire sur les 6 prochaines années. Je vous annonce que cela va piquer et que vous allez avoir mal.
Sur l’emploi :
Je crois que notre Maréchal-Président est très fier de ses emplois d’avenir qui n’ont strictement aucun avenir et qui consistent en traitement social du chômage, un de plus, et qui confinent à la stratégie statistique en faisant simplement sortir quelques milliers de chômeurs sans espoir de travail des listes de Paul Emploi, tout en sachant qu’à la fin de leur contrat ils y retourneront (chez Paul…).
Bon, finalement, Normal 1er n’a pas fait trop de promesses cette fois, ce qui prouve l’extrême gravité de la situation économique de notre pays.
François Hollande sera certainement le Président de la faillite de la France.
Enfin, heureusement que Moscou-Vichy est plus zoptimiste quand même puisqu’il a dit que « la France bénéficie encore de nombreux atouts aux yeux des marchés : « son économie large et diversifiée, sa démographie dynamique, son haut niveau de productivité, la qualité de ses infrastructures et de ses services publics, la solidité de ses institutions », a-t-il énuméré ».
Pour les infrastructures, elles sont vraiment de qualité, une qualité telle que les trains déraillent… Le pauvre, il a dit ça avant l’accident de Brétigny !
Charles SANNAT
Lire l’article entier d’Europe 1
Lire l’article des Echos sur l’intervention d’Hollande lors de son intervention du 14 juillet